Samedi 16 octobre 2010 a eut lieu la première journée de la fête de la ville de Uruma, où je réside.
En fait, Uruma, n'est pas une ville "historique" au sens de nos villes. Uruma est une agglomération de quatre villes ; Gushikawa, Ishikawa, Katsuren et Yonashiro et incorpore îles proches de Hamahiga, Henza et Ikei.
Durant cette première journée, je suis allé au dôme d'Ishikawa, pour assister aux tôgyû/combats de taureaux, "ushi-ôrasê" en okinawaïen. La ville de gushikawa, et son quartier d'Agena, est très célèbres pour ces évènements.
A la différence de la corrida espagnole ou portugaise, l'Humain ne rentre pas dans le combat, si ce n'est que comme "coach". Les deux taureaux sont amenés dans l'arène (l'un après l'autre), ils sont mis face-à-face et incités à s'affronter. ce qu'ils font... ou pas, il arrive même que certains fuient devant leur adversaire.
On appelle aussi ces combat "ushi-zumô" car les taureaux sont classées comme dans les combats d'humains, avec des rangs d'Ôseki et de Yokozuna.
Ces affrontements prennent fin lorsque l'un des deux combattants met l'autre en fuite ou lui présente son flanc. Les deux bêtes ne font que se pousser, tentant de forcer l'adversaire à tourner la tête ce qui lui permettra de prendre l'ascendant. Le cou pliant, il y a rupture d'équilibre et de connexion et bien souvent le reste du corps suit et le plus souvent le vaincu prend la fuite.
Les encornages sont très rares et en ce cas, les coach, qui sont toujours les éleveurs font tout pour distraire le vainqueur (mais les taureaux faisant de 850 à 1000 kilos, difficile de leur faire entendre raison) et eviter que le sang coule. Parce qu'après les combats, vainqueurs comme vaincus reprennent leur vie de taureaux.