Le livre "Karaté d'Okinawa, les sources du Fujian"
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Le livre "Karaté d'Okinawa, entre les griffes du dragon, du Tigre et de la Grue"
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Face au jardin de 福州園, Fukushû'en 福州園 II/ Fukushû'en II se trouve le parc de Matsyama. Ces deux espaces étaient compris dans le village de Kuninda/kumemura , la route qui les sépare étant "Kume-ôdôri".
Ce parc abrite aussi une stèle dédiée à Higaonna Kanryô et Miyagi Chôjun, fondateur du styel gôjû-ryû de karate.
Ainsi que la sculture d'une joncque chinoise symbole de l'établissement des colons chinois sur Okinawa.
Une thèse voudrait que ce parc fut le lieu de transmission de l'art du combat chinois à certains okinawaiens. Cette thèse ne serait recevable qu'à partir d'une certaine
époque, où les Chinois n'auraient plus eu à garder pour eux des techniques leur assurant la sécurité.
Illustration parfaite du mélange culturel séculaire de Ryûkyû, "chanpuru-bunka".
Ces grands-mères sont vendeuses dans le marché de Sakae, Naha et à certaines occasions, elles n'hésitent pas à monter sur scène pour chanter leur amour de leur pays.
Du 3 au 5 mai 2011 se déroulera le Naha haarii matsuri.
Un des plus
grands festivals à
Okinawa, Naha Haarii, course de bateaux-dragons, se tiendra du 3 au 5 mai 2011. Les gens de tous horizons divers prendront place sur des bateaux en forme de dragon et de concourerront faisant preuve de leur force. Ces courses sont spectaculaires, et revêtent un aspect rituel, l'objet de Haarii est (était ?) de prier le Dieu de la mer pour la fertilité et la fécondité des femmeset de la pêche. On dit que l'histoire de ces courses de bateau-dragon, à Okinawa, remonte au 14ème siècle.
Une semaine d'avril 29
au 5 mai est appelée "golden-week"
et beaucoup de touristes japonais passent ces
vacances à Okinawa. De nombreux spectateurs sont attendus à ce festival. Il ya des stands de nourriture, des concerts de musique et même feu d'artifice à la nuit.
Tambours de l'île de Kitadaito au large d'Okinawa
La migration des baleines à bosse arrive dans les eaux des îles Kerama, où elles se reproduiront, puis élèveront leurs veaux nouveau-nés.
Le rituel annuel a commencé il y a quelques semaines, mais c'est seulement maintenant que les mammifères marins font leur apparition en grand nombre, et dans des endroits facilement accessibles
par les touristes désireux de les regarder. Les baleines sont actives et très animé ces temps-ci, faisant le show pour un public curieux. Les baleines à bosse sont uniques, avec des nageoires
dorsale sur le dos et nattes ventrale allant de la pointe de la mâchoire inférieure jusqu’à leur ventre.
Les scientifiques qui étudient ces baleines, qui passent beaucoup de leur année dans la région des îles Aléoutiennes au large des côtes de l'Alaska, disent que les nageoires et les tresses des
baleines leur sont aussi uniques que le sont les empreintes digitales le sont pour l'homme. Il n'y a pas deux baleines qui se ressemblent. Les baleines à bosse, qui peuvent mesurer jusquà 16
mètres, font partie d'une famille d'espèces qui comprennent les baleines bleues, le petit rorqual, le rorqual boréal et le rorqual de Bryde. La plupart sont noires, avec un ventre tacheté noir et
blanc.
Les eaux des îles Kerama, situées à moins de 30km d’Okinawa, sont l'aire de reproduction privilégiée des baleines à bosse, qui commencent à y arriver en Janvier et séjourne dans la région jusqu'à
la fin du printemps. Les mâles offrent un grand divertissement pour les spectateurs car ils forment des groupes, appelés « gousses d'accouplement », et se combattent souvent férocement les uns
contre les autres, se disputant l'attention des femelles.
Les baleines à bosse sont plus conviviales que les autres espèces de baleines, frappant l’eau de leurs nageoires, soufflant. Regarder une mère et ses jeunes veaux est une expérience fantastique.
Le printemps se transformant en été, les baleines commencent leur migration vers le nord en direction des îles Aléoutiennes.
L'observation des baleines est simple et amusante. La meilleure partie est que l'observation des baleines peut se faire de deux manières différentes, en fonction de votre sens de l'aventure. Les
excursions ont lieu plusieurs fois par jour, partant directement de Kerama, et de Naha, Ginowan et Onna sur Okinawa. Pour les sujets au mal de mer, il existe également des options qui permettent
de regarder les baleines de la terre ferme,un poste d’observation sur l’île de Kerama.
La société Whale Watching de Zamami est responsable de nombreuses excursions à partir de mars, pic de la saison pour l'observation des baleines.
La construction de Katsuren-gusuku remonte aux années 1200 et il a été au sommet de sa gloire pendant le règne du seigneur Amawari.
Dans ses ruines on a découvert des restes d’objets produits au Japon métropolitain, aux îles Amami, en Corée, et en Chine.
Grâce au commerce avec l’outre-mer, le pouvoir d’Amawari s’était considérablement consolidé et en 1458, il attaqua et détruit le gusuku de Nakagusuku et son seigneur Gosamaru, dans son désir de
renverser de prendre le pouvoir, mais finalement, l’armée de Shuri, alertée par Uni-uhugusuku, l’a vaincu.
A cause de cet épisode, Amawari fut dénigré, dans les chroniques « historiques », toutes écrites par des fonctionnaires à la solde du pouvoir en palce, en tant que traitre, mais, dans son fief de
Katsuren, il a toujours été considéré comme un grand homme, comparable à ceux de Kyôto et Kamakura, d’ailleurs un poème/chanson des « omoro », (un recueil de poèmes de Ryûkyû) lui est
dédiée : « 1000 nen mo Katsuren o osametekudasai » que l’on pourait traduire par « Puissiez-vous régner sur Katsuren pendant 1000 ans .»
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Le château de Zakimi fut construit en 1420 par Gosamaru, un puissant Aji.
Gosamaru avait pris part à la défaite de Nakaijin-gusuku, en récompense, le roi Hashi lui permit de transférer son domaine de de l’actuel village de « Onna » à celui de « Yomitan. »
En fait, le but de ce gusuku était la surveillance de l’ancien puissant royaume de Hokuzan.
D’après la tradition orale, la construction de ce gusuku nécessita la réquisition de travailleurs venus des îles de Amami et que les pierres qui le constituent sont celles issues du
démantèlement du gusuku de Yamada et qui auraient été transportées à la main.
Les deux portes en arches qui ont subsitées jusqu’à nos jours sont considérées comme les deux plus aniciennes de l’architecture d’Okinawa.
Par la suite, Gosamaru et sur les ordres du gouvernements de Shuri, va s’installer à Nakagusuku-gusuku dans le but d’entraver la montée en puissance de Amawari-aji.
Vieilles portes
Dans la porte principale de Zakimi-gusuku, il y a une cale au centre.
Partant de ce fait, les chercheurs estiment que c’est la plus ancienne porte architecturée d’Okinawa.
Fausse enceinte
A partir de là, quand on va vers le fond, les murs s’épaississent et ça devient un cul de sac. On pense que cette construction a servi à piéger les ennemis en les leurrant pour mieux les
exterminer.
Architecture des murs d'enceintes
Comme Zakimi-gusuku a été construit sur de la terre rouge très meuble, ses fondations sont faibles, pour remédier à ce problème, leur la large assise des murs a été renforcée par une architecture
dessinant une courbe vers les parapets qui peuvent atteindre 5m de large par endroit.
Vue depuis les remparts
Situé dans la partie nord d’Okinawa, la vue de ce gusuku permet un parfait contrôle sur les régions montagneuse du nord, mais aussi des plaines du centre et du sud de l’île.
Nakijin-gusuku était la résidence des rois de la province septentrionale de Hokuzan, il fut construit sur une colline calcaire de 80 à 100 mètres d’altitude datant du paléozoique.
Les murs d’endeintes épousent parfaitement les nombreux reliefs du terrain sur 1500m.
Hokuzan avait entrepris le commerce avec la Chine, le Japon et les pays d’Asie du Sue-Est pour renforcer sa force militaire, mais son roi fut renversé par les troupes de Ashi, roi de Chûzan, en
1416.
Après la reddition et pour la stabilité de la région, le roi Ashi, seigneur de chûzan et Hokuzan (l’unification d’Okinawa n’ayant pas encore été réalisée) installa un des membres de sa famille à
Nakijin pour surveiller le domaine.
Pendant l’invasion japonaise de 1609, Nakijin-gusuku fut incendié, à la suite de quoi, un nouveau superviseur, japonais, cette fois-ci, fut installée, mais, le gusuku étant inutilisable, ce fut
dans le village qui s’étendait à ses pieds..
En 1665, après le retrait du dernier superviseur de Shuri, Nakijin est devenu un lieu de prière et de festivités.
Actuellement et ce depuis 2000 où de nombreux sites d'Okinawa ont été reconnus comme patrimoine mondial de l'humanité, Nakijin-gusuku est le sujet de rénovations.
Fukushû’en (litt. « jardin de Fuzhou »)
commémore l’installation de la communauté chinoise sur l’île d’Okinawa en 1392.
Ce jardin fut construit en 1992 pour le dixième anniversaire du jumelage en tre les villes de Naha et de Fuzhou en Chine.. Dans un soucis de respect, le jardin fut localisé dans le quartier de
Kume où se trouvait implanté la communauté chinoise.
Toujours dans un soucis de respect, toutes les constructions en pierres et bois le furent dans des matériaux importés de Fuzhou. Il en va de même pour l’architecture des bâtiments qui respecte
les styles de construction chinois de cette époque.
Comme dans tous jardins chinois, un lac en est le centre et les roches naturelles sont très évocatrices.
De nombreux ponts enjambent ce mélange aquatique et terrestre . Les eaux abritent truites et des tortues, symboles de longévité dans la cosmogonie chinoise, de même une statue de grue
trouve sa place dans Fukushû’en.
Bien sûr, une chute d’eau agrémente le jardin. Celle-ci fait face à l’entrée Est. Le visiteur peut entrer dans l’amas de pierre d’où elle tombe et suivre l’escalier qui le mènera au sommet
qui abrite un kiosque du plus pur style chinois. Le point de vue offre une vue imprenable sur le jardin.
Ce jardin est une véritable mise en scène qui abrite plusieurs pavillons, sculptures… Un de ces bâtiments des expositions de peintures ainsi qu’une maquette d’une jonque qui effectuait le trajet
du tribur payer à l’empereur de Chine en retour de sa reconnaissance.
Les diverses plantations permettent de toujours garder ce jardin attrayant, quelque soit la période de l’année.
Symbole chinois par excellence, un pagode surplombe Fukushû'en
Fukushû’en est libre d’accès mais seulement certains jours de la semaine et à certaines heures.