A la fin de la 2nde Guerre Mondiale, les U.S. regroupèrent tous les survivants dans des camps. C’est là qu’ils commencèrent leur nouvelle vie. Ils avaient été traumatisés par les 90 jours de la «
tempête de fer » (période intense de bombardement) prélude de la bataille d’Okinawa. De la nourriture gratuite et des vêtements étaient fournis par l’armée U.S. Cependant, ces camps faits de
tentes n’avaient que peu ou pas de commodités, la nourriture était rare et un grand nombre de gens décédèrent suite au paludisme. Les viols et les agressions étaient fréquents.
A partir d’octobre 1945, les Okinawaïens furent libérés des camps (les derniers en 1947) et autorisés à retourner dans leurs habitations. Sans avoir le temps de panser les plaies de la guerre,
ils durent reconstruire leurs maisons, planter les champs trouver de la nourriture et travailler dan,s les bases. Ils ont dû s'attaquer à la reconstruction des îles détruites par la guerre, tout
en souffrant de traumatismes psychiques. La reconstruction d’un système éducatif démocratique débuta grâce à des villageois qui construire des écoles aux toits de chaume et des enseignants
utilisant du matériel polycopié comme manuels scolaires.
Dans les régions centrales et sud d’Okinawa, les gens rassemblèrent les ossements de ceux tombés pendant la bataille d’Okinawa et à les honorer dans de simples mémoriaux de guerre.
L’armée U.S. avait réquisitionné tant de terres que nombre d’Okinawaïens, n’ayant plus où loger et produire de nourriture durent immigrés dans les îles Yaeyama ou les pays d’Amérique du Sud comme
la Bolivie.
Des Okinawaïens, principalement ceux des îles Yaeyama et Miyako, durent faire de la contrebande du fer des épaves de guerre vers, par exemple, Hong Kong ou Taiwan, pour subvenir aux nécessités
quotidiennes. Ceci étant dû au peu d’aide qui venait des U.S. Il y avait aussi contrebande de médicaments vers la métropole japonaise contre vaisselle et ustensiles de cuisine. La contrebande
permit aussi à se fournir en matériel scolaire et bureautique, bref tous articles nécessaires à la reconstruction démocratique d’Okinawa.
Ils furent obligés de faire ces choses pour survivre aux pertes dues à la guerre.