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  • : 沖武館 Okibukan
  • : Mensôre Uchinâ-blog. Un petit blog de présentation de l'île berceau du karate et du kobudô. Ici, je parlerais tout autant des arts de combat d'Okinawa, que de la culture trop méconnue de cette partie du Japon.
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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 15:16

西表山猫/ Iromote-yamaneko/chat sauvage de IriomoteIromote-yamaneko.jpg

Yamaneko est un chat sauvage uniquement présent sur l’île de Iriomote territoire japonais de l’archipel de Ryûkyû.
Considéré comme un fossile vivant, les spécialistes estiment qu’il n’a pas changé significativement depuis sa forme primitive, il a pourtant la taille et les principales caractéristiques du chat domestique. Anciennement, il était considéré comme une sous espèce de chat-léopard, prionailurus (un gène qui englobe plusieursespèces félines d’Asie.)
 Yamaneko est une espèce en voie d’extinction en état critique et inscrit sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui estime sa population à moins de cent individus.

Si « yamaneko » est son nom le plus répandu, même parmi la population japonaise, les habitants de Iriomote le surnomme « yamapikaryaa, sauvage aux yeux étincelants » ou « pingiimayaa, chat furtif »

Sa robe est brun foncée ou grise et marquée de taches sombres et sa queue est touffue et relativement courte, mais à l’inverse du chat domestique, il ne peut rétracter ses griffes. Cinq ou sept bandes sombres courent le long de son cou, et deux lignes blanches partent du coin de l'œil jusqu'à ses joues.
Son miaulement est similaire à celui du chat domestique.
Dans sa morphologie, ce qui le distingue du chat domestique, c’est sa taille élancée associée à de courtes pattes. Cette constitution est parfaitement adaptée à l’instinct de prédateur de ce chat et à son terrain de chasse broussailleux.
Les femelles sont plus petites que les mâles.

Yamaneko est solitaire, mais le territoire des mâles qui peut s’étendre sur près de 5km², chevauche souvent celui d’autres mâles. Le territoire des femelles qui doivent allaiter est plus restreint.
Prédateur émérite, Yamaneko chasse aussi bien dans les arbres qu’au sol, et chose rare pour un chat, l’eau ne lui fait pas peur et il pêche aussi des poissons et des crabes. Sa technique de chasse se résume à une longue et lente traque, suivie d’une attaque fulgurante et d’une mise à mort rapide.
Une étude démontra que son régime alimentaire est constitué de 50% de mammifères, 25% d’oiseaux, 20% de reptiles, les 5% restant étant partagés entre insectes, crustacés… Au menu de Yamaneko, on trouve chauve –souris, rongeurs, marcassins, cailles, pigeons, colombes, grenouilles, chouettes, martins-pêcheurs, rouge-gorges, et autres passereaux, corbeaux, tortues et autres crustacés.
Comme tous les chats et félins en général, Yamaneko passe une grande partie de ses journée à dormir, préférant les endroits frais et ombragés comme les crevasses et les trous d’arbres.

De chaque portée, et après une gestation de plus ou moins 60 jours, il naît de deux à quatre chatons. Ceux-ci sont plus rapidement sevrés et autonomes que les chatons domestiques, puisque leur mère les laisse vers trois mois.

Comme mentionné plus haut, il ne reste plus qu’une centaine de spécimens et afin de préservé le cheptel restant, une loi de 1977 le déclara « Trésor National » rendant sa chasse et capture totalement illicite, mais malgré cela, l’espèce continue de décroître. Pour renforcer cette loi de protection des espèces endémiques, le tiers de l’île d’Iriomote fut déclarée « zone protégée », malheureusement, ces zones de forêts denses ne sont pas le lieu de vie de Yamaneko qui préfère les plaines et zones côtières habitées.
L’apparition de chats domestiques sur Iriomote na pas posé de véritable problèmes, bien que les deux espèces aient des diététiques similaires, mais la reproduction inter-race étant possible, le gène spécifique de Yamaneko finirait par être totalement dissous. Pour éviter cela, il fut même proposé  d’éradiquer tous les chats domestiques. D’un autre côté, le gouvernement japonais fit introduire des poulets spécifiquement destinés à nourrir Yamaneko, mais, finalement, les poulets fermiers finirent comme cible de Yamaneko.
Yamaneko est aussi victime du trafic routier, ce qui n’empêche pas les îliens d’être fiers de « leur chat ».

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