Tôfu d’Okinawa (shimadôfu)
shima-dôfu (préparé)
En premier lieu, on en trouve dans les Chanpuru, en soupe ou même frits, et dans de nombreuses occasions on le trouve sur la table comme plat d'accompagnement avec le saké.
Comparés à ceux de la métropole, les tôfu d’Okinawa sont plus gros et plus fermes.
Les blocs de tôfu de la métropole font dans les 300 grammes, alors que ceux d’Okinawa font entre 900 grammes et 1 kg.
bloc de shima-dôfu
Le tôfu non parvenu à une totale solidification est appelé « yoshi-dôfu », il est grandement apprécié dans les soupes, on en donne souvent aux malades car facilement ingérable et plein de
vitamines.
yushi-dôfu
Kamaboko (surimi)
kamaboko (au marché de Naha)
Le kamaboko préparé avec beaucoup de jaune d'œuf est appelé "castela-kamaboko", le kamaboko préparé avec des morceaux de carottes et des morceaux d'algues "kobô" et frit dans l'huile se nomme "chiki-agî."
La préparation du kamaboko nécessite de nombreux soins en raison des petites arrêtes des petits poissons "gurukun" et depuis l'époque royale, servir du kamaboko est considéré comme très hospitalié.
L'élaboration du kamaboko peut utiliser différentes espèces de poissons, allant du gurukun (petit poisson "totem" de la préfecture), le "irabuchâ (poisson perroquet), le thon ou même l'espadon, entre autre.