Hier soir, en arrivant au dôjô, je vois Itokazu sensei me pointer du doigt et dire "le voila..." je me dit "ça va être la saint Lionel." Je passe la porte avec un "haisai" (je suis le seul à dire "bonjour" en Okinawaïen) j'entends Yogi sensei répondre "bonsoir" (elle est la seule à dire "konbanwa" en Français.) Sur ces entrefaites, je vois la raison de pointage du doigt : Shimoji sensei, du uechi-ryû, la vrai terreur des battes de base-ball.
Retrouvailles chaleureuses, discussions... Il est venu faire un entrainement privé avec Itokazu sensei. Et vu la transpiration sur son, karate-gi (Itokazu l'a même mis à sécher et est en tee-shirt) ça a du bien bouger...
Le reste de la soirée se passe en deux temps, Itokazu corrige (à force de bunkai) mon kata de bô "shishi nu kun", puis avec Shimoji, ils quittent le dôjô et vont à l'appartement parler avec Matayoshi Yasushi soke.
Je demande à Yogi de me corriger le kata "shôchin" du kingai-ryû, là aussi, les explications pratiques vont bon train... En fait, pour moi et Taïra-san (embarqué a passage pour shôchin) se sera entrainement kingai-ryû, ce soir...
J'ai encore perdu mes 3 litres de sueur (je perds du temps à passer la serpillère, là où je m'entraine.) En sortant, nous croisons Itokazu et Shimoji qui sortent de chez Matayoshi, nous nous quittons sur un "guburi sabira", pour moi (je sui le seul à dire "bonne nuit" en Okinawaïen) un bonne nuit pour Yogi (elle est la seule à dire "oyasumi nasai" en Français et un banal "Ôtsukaresama" pour les autres.