Le thé d’Okinawa
sanpin-cha
que l'on trouve en canette et en bouteille dans les distributeurs automatiques
A Okinawa, la déshydratation impose de souvent boire du thé.
Et on trouve toujours un endroit de la maison où il y a des tasses à thé et une théière remplie de thé, accompagné de kokutô.
Le thé le plus connu des Okinawaïens, c’est le « sanpin-cha .»
Ce qui donne le moelleux et le parfum du sanpin-cha, ce sont l’ajout des petites fleurs blanches des feuilles de jasmin.
Sanpin-cha, thé au jasmin, est venu de Chine, en Chinois, on prononce « shanpein-tsua » qui s’est transformé en « sanpin-cha .»
A Okinawa, des gens disent « shîmî-cha » pour « sanpin-cha », mais en fait, « shîmî-cha » se réfère à la cérémonie « shîmî » (qui est une période du calendrier solaire, située vers le 5 avril, où
les gens nettoient les tombes) et « shîmî-cha est un nom générique pour le thé de ce jour.
La pensée okinawaïenne concernant les aliments, c’est qu’une bonne alimentation entraine une bonne santé et il en va de même avec les thés.
Par exemple, « ucchin-cha », thé au curcuma est bon pour la fonction hépatique et le thé à la goyave est bon pour faire baisser le taux de glucose sanguin.
ucchin-cha
que l'on trouve en canette et en bouteille dans les distributeurs automatiques
De plus, sur de nombreux marchés d’Okinawa, on trouve des mélanges de plusieurs thés.
Il y a aussi le « bukubuku-cha », aussi connu sous le nom de « gubugubû » dont le nom évoque la mousse de bulles à sa surface.
bukubuku-cha
Préparation de bukubuku-cha : dans un grand bol en bois, on place du riz cuit dans de l’eau bouillante. Dans une théière on mélange du sanpin-cha et du bancha (une sorte de thé vert.) Ensuite à
l’aide d’un « chasen » (un fouet en fines lattes de bambou), on fouette le mélange du bol jusqu’à obtention d’une mousse que l’on pose en surface du thé versé dans des tasses.
Sur cette mousse, on place une petite quantité d’arachides hachées .
En 1992, fut fondée l’ «Okinawa Dentô Bukubuku-cha hozon-kai », Association de Préservation du Bukubuku-cha traditionel d’Okinawa, dans le même temps, il y a aussi une diffusion populaire et le bukubuk-cha peut aussi se savourer dans certains salons de thés.