Ryûkyû et Okinawa n'ont subi que deux tentatives d'invasion, dont une seule finalement a réussie. La première en 608, chinoise qui s'est soldée par des prisonniers chinois et la deuxième en 1609, par les japonais. Okinawa a bien subi des attaques de la parts des pirates (wakô) qui infestaient les mers de Chine au 14ème siècle, mais ce ne sont pas des tentatives d'invasion. C'est ainsi que la baie de la future ville de Naha fut fortifiée et défendue... par des armes.
L'importation de souffre, par les chinois n'était qu'une partie des produits pris à Okinawa.
La restriction des armes, et non leur interdiction, n'eut lieu qu'une seule fois, en 1507, par le roi Shô Shin.
Il n'y jamais eu d'occupation chinoise sur les Ryûkyû. Il y eut relations commerciales avec lien de vassalité, mais pas d'occupation, il aurait été trop coûteux pour l'empire chinois d'implanter une garnison militaire dans un territoire aussi petit et aussi difficile à gérer, vu la situation d'archipel (la Chine avait un assez grand territoire à gérer).
Shô Hashi, n'était pas originaire de Chûzan, mais de Nanzan.
Les paysans de Ryûkyû n'ont jamais développés de techniques de combat, ils avaient infiniment d'autres choses à faire de leur journée et aucun temps libre/loisirs pour ça.
A l'époque où le ti fut développé, il ne recevait que le nom de ti...???/technique (on ne sait pas pour l'instant, peut-être des fouilles archéologiques, un jour...) mais certainement pas le nom "okinawa-te" (japonais), ni "uchinâ-di" (okinawaïen). Le nom du lieu n'en aurait sûrement pas fait partie, il n'y avait conscience de faire autre chose que du combat, pour du combat. Ce n’est qu’à notre époque que l’on cherche à notifier le nom géographique, dans un but de « différenciation .»
Le ti ne s'est jamais développé dans le peuple, il est resté confiné dans le cercle de la noblesse déchue de Ryûkyû.
Sources : différentes lectures dans les recherches de Iha Fûyû, Oshiro Toshihiro, Mitsugu Matsuda&co
© Lionel Lebigot 2009